LE PATRIMOINE ROMAN
Dans la région l’art roman connaît son plus grand développement au 12è siècle, profitant d’une société apaisée et, surtout, d’un essor démographique et économique. Surgissent alors une multitude d’églises rurales, au plan très simple. La sculpture, lorsqu’elle existe, est sommaire, les communautés n’ayant pas les moyens d’employer des sculpteurs chevronnés, sauf la priorale de Monsempron-Libos qui dépendait de la puissante abbaye d’Aurillac.
Le roman local se caractérise par la présence de «métopes perforées», ces pierres qui, dans les corniches, sont percées d’un trou généralement circulaire. Il s’agit d’un style décoratif destiné à animer leurs murs en créant des alternances esthétiques, ici celle de pleins et de vides, là où d’autres régions optaient pour des sculptures.